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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 10:19

Notre père qui êtes aux cieux

Que ton nom soit sanctifié,

Qu’il ne soit ni maquillé ni récupéré.

Que ton règne vienne,

Que le vice, l’oppression, la misère disparaissent.

Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Que tous les hommes soient frères,

Qu’ils puissent chasser les tyrans,

Que la paix règne sur la terre,

Que la joie gonfle nos cœurs.

Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien,

Que même les plus humbles n’aient plus faim,

Que la connaissance soit libre et ouverte pour tous,

Que les mensonges soient dévoilés,

Pardonne-nous nos offenses

Que nous puissions pardonner à ceux qui nous ont offensés,

Que le pardon nous rende tous frères.

Que le pardon nous délivre du mal.

Amen.

Guillaume COLOM  

21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 10:01

Père ?

Ne serais-tu pas au fond

La question elle-même,

Celle que je me pose

Depuis que je sais que je suis moi ?

Père ou Mère ?

C’est le mystère,

C’est la racine,

Le creuset d’où j’émerge

Et qui fait

Que de toi je suis,

Qu’en toi je suis.

Mais en définitive,

N’es-tu pas en moi

Aussi pour être toi ?

Et cet autre, c’est donc toi

Autant que tu es moi,

Autant que je suis toi,

Celui dont j’ai faim

Et qui se nourrit de moi,

À la fois pain quotidien

Et rompu de nos vies l’un pour l’autre.

Cet autre que j’agresse et jalouse,

Que je méconnais,

Qui m’indiffère et qui me le rend bien parfois,

Mais dont la tendresse illumine aussi

L’aurore de mes plus belles nuits.

Pourtant tu n’es pas "tu"

Car tout à la fois

Tu es l’autre et tu es moi,

Tu es le minéral et le quark,

Le coquelicot et le gène,

Le temps qui passe et le photon éphémère

Et tout ce qui échappe à mes yeux

Dans l’embrasement de l’univers.

Tel le Réel qui m’habille

Et me permet d’aimer,

Tu es la permanence de ma quête,

Le carillon de mes rêves,

Et les secondes aussi de mon temps perdu.

Mais si Tout est Toi sans que tu ne sois "Tu",

Comment te prier ?

Comment t’invoquer ?

Car quelle partie du corps

Pourrait-elle s’adresser

Au tout auquel elle appartient

Et dont elle tient sa vie ?

Ainsi ni Père, ni Mère

Mais Tout dans le Tout

Et néanmoins Singulier en chaque particule.

Ce Tout dont j’épie l’existence

Par-delà l’espace-temps

Et toutes les autres dimensions

Qui contribuent à l’éveil

Au Réel qui me sous-tend.

Tout dans le Tout

Qui nous rend frères et sœurs,

Par qui nous nous révélons

Dans l’évidence et surtout l’émotion,

Dans la joie et souvent l’abandon,

Ce qui "Est" au-delà de toute expression,

Ce "Tu" que je n’ose prononcer

Mais que l’intime de mes pensées

N’en finit pas de murmurer,

Telle une brise au milieu de l’été.

Souffle de l’univers,

Souffle du temps au creux de notre humanité,

Souffle de notre espérance au-delà de toute raison,

Souffle d’unité dans l’infinie complexité,

Que nous aimer les uns les autres

Révèle l’éclat de ta beauté,

Celle que tu es "Un"

Sans jamais être "Tu"

En "Tous"

En "Tout".

Amen.

 

Philippe RONSSE 

29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 10:23

Je ressens ma vie et l'univers qui m'entoure comme un don.

Je rends grâces à la Source de la Vie, de la Vérité,
de la Beauté et de l'Amour.
Cela me convient bien de l'appeler Dieu.

Je me réjouis de tous ceux et celles qui ont contribué
et contribuent encore à édifier
ce monde plus humain, plus juste et fraternel
qu'avec la Bible j'appelle volontiers le Royaume de Dieu.

J'admire particulièrement Jésus de Nazareth,
tellement habité par l'Esprit de Dieu
qu'avec ses disciples les plus enthousiastes
je l'appelle volontiers Fils de Dieu.

J'aime la communauté universelle des disciples de Jésus.
C'est pourquoi je travaille volontiers à dissiper
les ambiguïtés institutionnelles et dogmatiques
qui empêchent mes contemporains de découvrir
la richesse du message de Jésus avant le Christianisme.

Je crois que la Liberté de la Pensée Chrétienne
est un gage de réussite
pour un oecuménisme sans frontières.

André VERHEYEN (mai 2001)